Merci à tous ceux qui suivent ma page. Cela fait chaud au cœur de confirmer que cette idée de blog m'apporterait beaucoup, c'est d'ores et déjà le cas. Un grand merci également à ceux qui font suivre l'adresse de mon blog auprès des personnes intéressées par le contenu que j'y publie. Merci pour vos encouragements, cela me donne le peps pour continuer à écrire.
Je m'appelle Emmanuelle, j'ai 38 ans, mari et enfant (16 ans). D'origine bretonne, j'ai vécu
mes 23 premières années à la campagne. La Bretagne est ma région de sang, celle qui fait la plupart de mes valeurs d'aujourd'hui. Je suis arrivée à Paris en février 2000. Un grand bouleversement dans ma vie. De maman et chef d'entreprise ayant le bonheur de voir grandir son bébé malgré la charge de travail qui l'épuise, je suis passée à jeune femme vivant seule dans une ville en effervescence. Pendant quelques mois, je partais à la semaine et revenait vers ceux que j'aimais dès que le moindre jour de congé pointait le nez! Puis nous avons fini par réussir à nous installer définitivement en Ile-de-France.
mes 23 premières années à la campagne. La Bretagne est ma région de sang, celle qui fait la plupart de mes valeurs d'aujourd'hui. Je suis arrivée à Paris en février 2000. Un grand bouleversement dans ma vie. De maman et chef d'entreprise ayant le bonheur de voir grandir son bébé malgré la charge de travail qui l'épuise, je suis passée à jeune femme vivant seule dans une ville en effervescence. Pendant quelques mois, je partais à la semaine et revenait vers ceux que j'aimais dès que le moindre jour de congé pointait le nez! Puis nous avons fini par réussir à nous installer définitivement en Ile-de-France.
Cette période, difficile dans ma vie sur le plan affectif (j'ai pleuré de ne pas avoir la chance de vivre les premiers pas de mon fils, entre autres), a été très formatrice. Au niveau professionnel, j'ai découvert une belle entreprise (à l'époque !) avec un cadre de vie privilégié, le train et le métro (que j'ai pris pour la première fois de ma vie le 29 février 2000 !). J'y ai également connu des gens passionnants, d'autres moins... Des gens engagés, fiers de leur parcours, prêts à tout pour que l'entreprise retrouve sa prestance d'autrefois. Puis, la situation s'est peu à peu dégradée pour des raisons en dehors de tout contrôle de l'organisation. J'ai alors réalisé que ce modèle d'organisation ne correspondait pas à mon mode de fonctionnement.
Alors remariée, nous avons décidé, avec ma tendre moitié, de "traverser la flaque" en tentant l'aventure de l'immigration au Canada où nous avons prêté allégeance à la reine en 2011. Nous avons vécu 7 ans au Québec (dont 6 ans à Québec). Une expérience difficile mais une belle leçon de vie ! J'y ai évolué professionnellement, j'ai eu le privilège de croiser, sur mon parcours, des employeurs bienveillants, des collègues respectueux. Les règles de vie en société y sont plus nombreuses mais ô combien bienvenues !
Le marché de l'emploi y est ouvert, les relations facilitées par l'accessibilité des gens et leur bienveillance. On finit toujours par croiser des personnes qui fonctionnent comme nous, quelque soit notre personnalité! Mon dernier employeur au Québec m'a permis de travailler sur des missions extraordinaires. Chaque jour (ou presque !), je savourais le privilège d'avoir la confiance de ceux qui m'entouraient.
Savoir apprécier ce que l'on a est sans doute la plus grande leçon que le Québec nous a offert.
Nous y sommes arrivés avec nos valises, sans emploi et tout à reconstruire. 7 ans après, nous en partions, le cœur serré, mais, souhaitant saisir une opportunité professionnelle outre-atlantique, cela nous permettait également de nous rapprocher de nos proches (mon fils exprimant fortement le souhait de se rapprocher de ses racines).
On the road again...
Le retour vers la France fût sans doute ma plus douloureuse expérience, la plus révélatrice aussi. Le retour fût encore plus difficile que ce que nous envisagions. Nous pensions être accompagnés dans notre installation, nous avons dû vivre 7 mois dans un 33m2 (355 pieds carrés). Ma recherche d'emploi ne s'est pas non plus déroulée comme prévu, nous avons également dû faire face aux incompréhensions administratives. Mais, peu à peu, mon projet d'offrir ce que j'avais appris "là-bas" a grandi en moi et ne m'a plus quitté. Longtemps, il est resté mûrir au fond de ma tête, comme un projet fou puisque je pensais, à l'époque, que ma vision du monde du travail n'était pas d'actualité en France. Puis, fortement encouragée par des personnes extraordinaires (qui se reconnaîtront), ce projet a éclos. Actuellement, je suis d'un côté directrice commerciale pour un organisme de formation organisé en groupement d'intérêt économique; de l'autre, j'accompagne les dirigeants via Le détail qui compte dans les problématiques humaines qu'ils rencontrent (de l'audit au suivi de la mise en place des actions sur le terrain).
Ayant travaillé par le passé dans des contextes forts délicats (réorganisations complexes, défaillance managériale, souffrance au travail, turnover élevé, changement de culture organisationnelle etc), j'aime mon métier d'accompagnement (coaching, conseil, management opérationnel) pour la reconnaissance qu'il m'apporte et pour l'amélioration des conditions de travail qu'il procure (sans y investir les deniers de l'entreprise). Avoir le sentiment de pouvoir faire la différence est un sentiment d'une valeur inestimable.
Bien que l'expérience d'entrepreneur n'était pas une voie que je souhaitais suivre à nouveau (je savais déjà à quel point le métier d'entrepreneur est un métier exigeant grâce à mes 3 années en tant que chef d'entreprise), je suis très heureuse aujourd'hui de mes choix. Je ne regrette rien de mon parcours ou des sacrifices que j'ai choisi de faire, ils font ma force aujourd'hui. Convaincue qu'une entreprise plus respectueuse des attentes de chacune des parties prenantes est également une entreprise plus performante, je suis particulièrement fière de pouvoir accompagner des dirigeants et managers qui veulent contribuer à l'émergence de l'entreprise de demain. Je suis toujours fascinée de voir à quel point, les entreprises françaises ont envie d'aller de l'avant. Je reprendrai la citation de Akio Morita "N'ayez pas peur de faire une erreur. Mais faites en sorte de ne pas faire la même erreur deux fois".
L'objectif de ce blog n'est pas d'apporter des solutions mais plutôt de créer une petite étincelle de réflexion sur les sujets qui me tiennent tant à cœur.
Au plaisir de vous lire, ici ou ailleurs...
Par Emmanuelle Huss-Jossot
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Par Emmanuelle Huss-Jossot
Je comprends que les connaissances acquise au Québec plus humaines et plus sensibles sont ce que tu as de plus beau actuellement.
RépondreSupprimerDe plus tu es une bretonne, et j'ai trouver que les bretons sont comme le roc, des personnes profondes et de confiances.
Bonne continuation sur ton parcours.
Axelle
Merci pour tes bons mots; Tu as raison sur les bretons et le Québec. C'est notre histoire personnelle qui nous permet d'avoir un cheminement unique. Pour ma part, influencer la réflexion sur l'entreprise n'est pas apparu au Québec mais a commencé bien avant, dès mon enfance avec l'histoire racontée ici : http://www.ledetailquicompte.fr/2015/02/le-commencement.html
RépondreSupprimerj ai été très sensible de ton résumé (du parcours) et merci encore de ce partage.
RépondreSupprimerkeep in touch
Duc (Médiation)
Merci Duc! A très bientôt!
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